Nouveau Pensée Philosophie

PHILOSOPHIE : Conclusion, ou Intro. ?

Ce texte est la suite de La Philosophie d'Adrien Bobèche

Philosophie

La Pensée est le fleuve de toute vie puisqu’elle est liée inaliénablement à la Vie qui en est les rives, les limites, donc le cours.. Et donc la végétation, que sont les idées vivantes ou mortes deviennent des « embâcles » et parfois des barrages lorsque ces idées sont devenues des religions bloquant la pensée derrière les squelettes d’idées et de pensée que sont les rites. Car les idées (trop ?) libres faisant qu’il s’installe autant de religions que d’admirateurs sous l’admiration d’un même messie. (Je pense aussi bien aux allumages de bougies, aux secouages de drapeaux, aux hymnes guerriers ou d’enterrements.)

On voit souvent, sur ces barrages faits de troncs, de trônes et autres végétaux morts ou moribonds, se former des boutures plus ou moins vivaces.

Elles vont se nourrir de l’humus et du limon du barrage,

Lequel sera plus ou moins vite entrainé plus aval…

Vers le grand océan d’où l’eau évaporée repartira en pluie alimenter encore et encore le Grand Fleuve de la Pensée.

Tandis que sur les rives s’installeront les boutures d’idées nées ou sauvées de cet incident de passage que sont les philosophies, les politiques ou religions systématisantes, qui ont parfois eu pour conséquences de faire naître ces états dont les règles paraissent obligatoires à tous ceux dont l’idée de vie ne saurait aller au-delà du barrage…

Leurrés qu’ils sont ces gens, par la beauté, l’uniformité, la violence, la magnificence des rites et rituels dont ils ont, depuis longtemps perdu les idées et les pensées sous-jacentes, que, des « disciples » de « messies » avaient voulu fixer par les rites et rituels abolissant ce à quoi on avait pourtant voulu donner une valeur telle, qu’on avait espéré la rendre éternelle.

Or [voir tome I de La Philosophie d’Adrien] le temps n’existe que par une accumulation d’instants d’éternité sans durée mesurable sinon ce temps « qui n’existe pas » est confondu avec la durée, elle-même est confondue avec la vie, son support et son suivi [voir ci-dessus].

Mais pourquoi essayer de les séparer, comme pour une de ces dissections qui effraient tant les jeunes docteurs,

.. Pourquoi ramener la vie à l’étude d’un cadavre, alors que la concomitance obligée nous impose d’essayer de concevoir la vie par le biais de l’abstraction et de l’extrapolation et, de nous intéresser à ce qui est le vivant et sa Pensée liée, qu’on peut très bien appeler Dieu. Si on veut bien admettre que le but et le résultat de la construction doivent dépasser en valeur les roches, le mortier, etc.… C’est à dire les vies, même si l’univers infini entraine aussi, l’ubiquité de la Pensée.

..Ce qu’on trouve ébauché l’idée de Trinité dont on ne peut et dont on ne doit pas dissocier les composants.

Si on regarde par le petit bout de la lorgnette, et sans admettre que la loi des grands nombres doit forcément être admise grâce à l’immensité de l’Univers, grâce à l’inexistence du temps [ce qui impose l’ubiquité et la concomitance].

.. Il faut bien accepter par exemple aussi que dans le cadre de la famille, du sexe des géniteurs, de la malléabilité des enfants dans la vie sociale,

.. Nous ne sommes plus dans la Philosophie, mais dans de la psychologie, qui doit varier selon le degré universel ou simplement planétaire tributaire de la nutrition, de la sexualité du goût d’imposer ses idées, des guerres, du pouvoir, etc.

— Mais il faut reconnaître aussi qu’Adrien n’est pas le seul à s’être laissé piéger, car il est difficile d’arriver à.. et même d’essayer de ne pas donner des conseils du quotidien, pour lequel quotidien, on espère donner de « bonnes habitudes » aux enfants

.. ce qui peut en effet leur rendre l’existence plus facile et leur donner un certain bien-être intellectuel par défaut l’envie de mettre le signe écrit ou parlé sur tout = naissance de l’abstraction puis « d’animaliser » les diables, les anges, les saints, les démons.

.. sauf à tomber dans des rites qui, (comme l’algèbre ne saurait être considéré comme la mathématique toute entière, cette émanation de la Logique substrat aussi de la Physique), donc qui sclérosent l’esprit moins que ceux des (règles ?) de Pensée ou des rites religieux, mais qui en sont « l’amorce » ce qui amène certains parleurs, mêmes prophètes qualifiés, à mêler les uns aux autres.

Le Philosophe (et Dieu alors, Mr l’abbé etc.… ? Voir le roman « La Jackie des Ricains »), ne peut espérer tout découvrir par lui-même, en méprisant ce que ses semblables nous ont apporté, avec comme garde-fous, la logique de la vie et la logique de l’esprit extrapolant, qui doivent se rencontrer sous peine de se nier l’une l’autre.

Il ne peut donc y avoir d’affirmations partant d’un théorème que si ce théorème n’en est un que provisoire et destiné à être appuyé par (ou apuré sur) une logique tellement universelle que son évidence en à fait (fera, ou fait) son propre complément de vie nécessaire…

Comme l’air et l’eau sur cette Terre, alors que de tels produits ayant le même rôle peuvent être d’autres transmetteurs de la vie, ailleurs.

Peut-être en sortant de notre système solaire ?

Alors prôner un Dieu « à notre image-humaine », à qui est attribué une valeur despotique de « Seigneur » n’a rien à voir avec les lieux, même minuscules où la vie entraîne la Vraie Pensée, c’est-à-dire suffisante, mais nécessaire pour entraîner « la Vraie vie » fruit des extrapolations de la Pensée née de ces graines de logique que sont les vies et les pensées — obligatoirement — liées sur toutes ces planètes qui sont causes et conséquences de la vie ; des vies… tellement liées à la Pensée, qu’on est peut-être autorisés d’appeler cela Dieu.

Adrien Bobèche

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